Brexit, le temps fort du Conseil européen

« Nous sommes à un point critique car nous approchons de la date butoir », insiste un haut responsable européen à la veille d’un sommet des dirigeants européens, qui aura ce jeudi pour cours principal le ‘Brexit’ et l’état des négociations entre le Royaume-Uni et Union européenne. Les responsables du bilan seront le négociateur, Michel Barnier, et les présidents du Conseil européen, Charles Michel, et la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui s’est à nouveau entretenu ce mercredi avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson.
Le message du sommet, cependant, sera comme prévu: les progrès sur les éléments clés « ne suffisent pas » et il est nécessaire « d’intensifier » les négociations dans le les deux prochaines semaines Si vous voulez parvenir à un accord qui puisse entrer en vigueur le 1er janvier 2021, après la période de transition, et que Londres montre qu’elle veut un pacte de bonne foi. « Parler de confiance en ce moment n’aide pas la négociation car nous voulons parvenir à un accord de bonne foi », préviennent les diplomates européens. Les trois grandes pierres d’achoppement n’ont pas non plus changé et restent le futur accord de pêche, la gouvernance et l’appel des règles du jeu équitables garantir des conditions égales aux entreprises.
Outre les négociations avec Londres, le premier jour du sommet servira également à débattre pour la première fois de la proposition de la Commission européenne d’augmenter le réduire les émissions de CO2 d’ici 2030 jusqu’à au moins 55% par rapport aux 40% et 60% actuels revendiqués par le Parlement européen. Un objectif avec lequel 11 pays de l’UE ont resserré les rangs ce mercredi, dont l’Espagne, qui a signé une déclaration dans laquelle ils réclament une politique ambitieuse. Comme l’ont expliqué des sources diplomatiques, l’objectif du sommet est de prendre la température du débat et un accord n’est pas attendu.