La Colombie subit un autre massacre: des hommes armés assassinent six personnes
Au moins six personnes qui se trouvaient dans un établissement public ont été tuées par inconnue dans la ville de Buenos Aires, dans le département colombien du Cauca (sud-ouest), ont fait savoir ce dimanche des sources officielles.
“En fait, dans le village de Munchique, dans la municipalité de Buenos Aires, six personnes assassinées“, a déclaré à Efe le secrétaire du gouvernement de Buenos Aires, Diego Armando Carabalí.
Armes longues et grenades
Le responsable a ajouté que le bureau du maire attend un rapport des autorités qui se sont rendues sur les lieux de la abattage pour recueillir plus d’informations et qu’il a seulement la confirmation qu ‘«il y a eu six assassinés».
Le Bureau du Médiateur a confirmé le nombre de victimes du massacre de Munchique où, selon les informations reçues par cette institution, “a groupe armé illégal Il a lancé une grenade et a tiré des armes longues dans un cockpit, tuant ces personnes. “
Alertes précoces
Le chef du bureau du médiateur, Carlos Camargo Assis, a demandé aux autorités de répondre aux alertes précoces émises par l’agence pour éviter des situations comme celle qui s’est produite aujourd’hui. “Nous appelons à une réponse rapide à la alertes précoces que nous avons publié et évité des faits comme celui que nous regrettons », a déclaré le responsable.
Selon Camargo, il y a cinq mois, le Bureau du Médiateur a émis deux alertes précoces sur ce qui pourrait arriver dans cette population. Pour sa part, le commandant de la troisième division de l’armée, le général Marco Vinicio Mayorga Niño, a déclaré qu’ils avaient été envoyés sur place troupes pour «sécuriser la zone et vérifier la situation».
Ils accusent les dissidents des FARC
L’officier a expliqué qu’il existe une dissidence des FARC opérant dans la région, à qui «de manière préliminaire la paternité (du massacre) peut être attribuée bien que nous ne devons pas écarter d’autres hypothèses». Au Cauca, outre les dissidents des FARC, des gangs de drogue opèrent et les guérilleros de la Armée de libération nationale (PUIS).
Ce département a été le théâtre de divers massacres Au cours des deux derniers mois, la plus récente a eu lieu le 5 septembre dans la région de Seguengue, un hameau loin du périmètre urbain d’El Tambo, où trois jeunes hommes aux mains liées dans le dos ont été abattus par des inconnus dans un Autoroute.
Les massacres ont généré un rejet national et sont même l’une des raisons de la manifestation de ce lundi appelée par les centrales ouvrières et mouvements sociaux dans différentes villes du pays.