Le Venezuela remet son rapport officiel sur les droits de l’homme à l’ONU
L’ambassadeur du Venezuela auprès de l’ONU, Samuel Moncada, a remis au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, un rapport sur les droits de l’homme dans le pays qui est la réplique d’un autre récemment publié par une mission internationale.
<< Aujourd'hui, nous remettons au Secrétaire général, António Guterres, le document ‘La vérité du Venezuela contre l’infamie’ avec des preuves de la manipulation faite par des auteurs qui ne sont jamais allés au Venezuela et qui ont servi des objectifs différents de ceux de l’équipe des droits de l’homme des Nations Unies qui travaille dans le pays », a écrit Moncada sur Twitter.
La version vénézuélienne
Le procureur général vénézuélien, Tarek William Saab, a expliqué lors de la présentation du rapport que ce rapport alternatif est basé sur des poursuites judiciaires engagées par les différentes autorités vénézuéliennes au cours des trois dernières années contre les droits humains et il a été construit avec des militants qui défendent cette affaire dans le pays.
“Ce rapport était nécessaire en ce moment”, a-t-il déclaré mercredi dernier après avoir critiqué le travail de la Mission internationale, dont le rapport, selon sa plainte, a été “payé” par le soi-disant Groupe de Lima, un bloc de pays qui ne reconnaissent pas le gouvernement. de Nicolas Maduro et qui disent chercher une issue à la crise vénézuélienne.
Accusations contre Maduro
La Mission internationale indépendante d’établissement des faits a été créée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies dans le cadre d’une résolution et cherche à évaluer violations alléguées des droits humains commis depuis 2014.
Ce rapport accuse le président Nicolás Maduro et d’autres hauts fonctionnaires tels que le ministre de la Défense, Vladimir parrain, pour commettre des crimes contre l’humanité. Ce document suggère également que les tribunaux en dehors du Venezuela, y compris la Cour pénale internationale, jugent les violations des libertés fondamentales qui ont été analysées.
En ce sens, Moncada a rappelé que le Venezuela est membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et “travaille avec une équipe approuvée par ce Conseil le 26 septembre 2019”. << Le lendemain, le Groupe de Lima a lancé une mission qui a opéré en dehors du Venezuela avec des objectifs contraires aux équipe bachelet“, a-t-il souligné.
Attaques contre le Venezuela
Enfin, il a assuré qu’il existe un “opération de propagande de faire passer le rapport de la mission du Groupe de Lima comme s’il s’agissait “du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.
“La confusion sert à justifier une agression militaire contre le Venezuela et mettre en œuvre la notion de «responsabilité de protéger», a-t-il conclu. Dans une lettre à Guterres, qu’il a rendue publique sur le même réseau social, il a réitéré qu’il y avait eu “des tentatives d’exploiter cette question à des fins politiques”, ainsi que “les campagnes de désinformation incessantes contre le Venezuela”.
Dans une lettre à Guterres, qu’il a rendue publique sur le même réseau social, il a réitéré qu’il y avait eu “des tentatives pour exploiter ce sujet à des fins politiques“ainsi que” les incessantes campagnes de désinformation contre le Venezuela “.