Une loi anti-blocus adoptée pour lutter contre les sanctions américaines

L’Assemblée nationale constituante (ANC), composée uniquement de membres pro-gouvernementaux, a approuvé ce jeudi la soi-disant «loi anti-blocus» qui, disent-ils, accorde au président vénézuélien, Nicolas Maduro, pouvoir d’ignorer, en toute confidentialité, les réglementations légales pour faire face aux sanctions économiques imposées à votre gouvernement.
La loi établit que ses sections auront une action préférentielle par rapport au cadre juridique préexistant.
est armure « anti-blocage » Il confère également à l’Exécutif le pouvoir de «mener à bien tous les actes ou accords juridiques nécessaires», pour la protection des biens nationaux, ainsi que de «prévenir ou inverser les actes ou menaces» qui menacent la richesse de la république.
Nouvelle réglementation
Tout cela, a souligné le président de l’ANC, Diosdado Cabello, sans préjudice de l’article 303 de la Constitution qui ordonne à l’Etat de conserver toutes les parts de la compagnie pétrolière publique PDVSA, en charge de gérer les plus grandes réserves de pétrole brut du monde dont dispose le pays sud-américain.
La loi déclare également « secrets et réservés les procédures, actes et registres effectués à l’occasion de la mise en œuvre de l’une quelconque des mesures » qui impliquent la non-application des normes, ce qui interdit désormais formellement le contrôle législatif de l’exécutif et des citoyens savoir en temps réel comment ils sont traités argent public.
Cette confidentialité doit être maintenue « jusqu’à 90 jours après la résiliation » de la les sanctions ou des circonstances qui ont «causé la situation».
Polémique sur cette loi
Le seul audit envisagé reste entre les mains du contrôleur général de la République, qui peut demander un rapport à l’exécutif et, dans une moindre mesure, au Pouvoir judiciaire Vous pouvez «traiter une demande» d’accès à ces fichiers, mais par le biais du Bureau du contrôleur. La loi restera en vigueur jusqu’à ce que les sanctions cessent.
Certains dirigeants du Chavisme qui ont critiqué le gouvernement ces dernières années ont rejeté ce projet de loi, considérant que « valider la livraison du pays », ou du moins c’est ainsi que Rafael Ramírez, qui a présidé PDVSA pendant plus de 10 ans, l’a exprimé sur Twitter.
Maduro a assuré que la législation avait été consultée avec tous autorités régionales et les gouvernements municipaux, mais le gouverneur de l’État d’Anzoátegui, l’opposition Antonio Barreto Sira, a déclaré à Efe que ni lui ni les trois autres gouverneurs opposés au Chavisme n’avaient été pris en compte dans ce processus.